Blessures par zone ᐅ Cervicalgies ᐅ Coup du lapin
Même à faible vitesse, un accident de voiture peut entraîner un traumatisme cervical connu sous le nom de coup du lapin ou whiplash. Souvent causé par un choc arrière, ce mouvement brusque du cou et de la tête peut entraîner des douleurs chroniques ou persistantes, d’où l’importance d’une prise en charge adaptée.
Quelle est la définition du coup du lapin ?
Quels en sont les symptômes ?
Quelles sont les conséquences à long terme du coup du lapin, et quels sont les traitements à entreprendre ?
Lisez la suite pour le découvrir !
On parle de “coup du lapin” ou « whiplash » pour désigner un traumatisme direct ou indirect du rachis cervical, c’est-à-dire de la partie supérieure de la colonne vertébrale (au niveau du cou). Ce terme est issu d’une pratique ancienne qui consistait à tuer un lapin en lui assénant un coup direct derrière la nuque ; en effet, un tel coup pouvait entraîner une mort rapide par lésion du bulbe rachidien.
La plupart des cas de coup du lapin consistent en un traumatisme indirect en flexion-extension, entraînant un mouvement brutal de la tête. Ce traumatisme se produit généralement lors d’un accident de voiture, lorsque le véhicule est percuté par l’arrière : alors que le corps du conducteur ou du passager est projeté vers l’avant, la tête bascule brusquement vers l’arrière, ce qui peut entraîner des lésions ligamentaires parfois importantes (entorses du rachis cervical) voire des fractures. Dans les cas les plus graves, le coup du lapin peut provoquer des dommages au niveau de la moelle épinière, ce qui peut entraîner une paralysie voire la mort de la personne. Ces conséquences extrêmes sont heureusement rarissimes.
Le coup du lapin n’est pas toujours symptomatique ; suite à ce type de traumatisme, un certain nombre de personnes ne ressentent aucune douleur ni aucune gêne particulière. Toutefois, les symptômes les plus courants sont les suivants :
Chaque personne peut ressentir un ou plusieurs de ces symptômes, en fonction de la nature des lésions. Les lésions anatomiques ne sont pas systématiques ; lorsqu’elles sont présentes, il s’agit généralement d’une entorse cervicale, d’une fracture des vertèbres cervicales ou d’une lésion des disques vertébraux. En général, les premiers symptômes du coup du lapin surviennent plusieurs heures après l’accident ; mais il arrive aussi qu’ils se manifestent ou s’aggravent après plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Si vos symptômes persistent, il est important de consulter un médecin ou un kinésithérapeute dès que possible.
La majorité des personnes se rétablissent rapidement après un coup du lapin, surtout lorsque celui-ci fait l’objet d’un traitement adapté. Toutefois, il arrive que des symptômes persistent au-delà de 6 mois après le choc. Les maux de tête, les douleurs cervicales, mais aussi les symptômes neurologiques et cognitifs, sont parmi les symptômes du coup du lapin les plus susceptibles de devenir chroniques. Plusieurs facteurs peuvent influencer la chronicisation des symptômes, notamment :
Enfin, un certain nombre d’études mettent en évidence l’importance du facteur psychologique dans l’évolution des symptômes, en particulier la cervicalgie (douleur au cou) : ainsi l’anxiété, la dépression, la kinésiophobie (peur du mouvement) et le stress post-traumatique favorisent la persistance de la douleur malgré la guérison des lésions.
Le coup du lapin correspond à une flexion-extension brusque de la nuque. Le plus souvent, ce type de lésion est lié à une collision en voiture, avec un risque particulièrement important en cas de choc par l’arrière. En effet, même à faible vitesse, ce type de choc entraîne un bond en avant de la voiture heurtée, et une projection soudaine de la tête de la personne vers l’arrière. Le cou subit un étirement excessif, ce qui peut entraîner les lésions mentionnées plus haut (entorse, fracture, étirement des fibres musculaires…).
Bien que l’accident de voiture soit la première cause du coup du lapin, celui-ci peut aussi survenir suite à une chute, ou suite à un coup reçu lors de la pratique d’un sport comme la boxe ou le rugby.
Si vous avez des symptômes suite à un traumatisme du cou, ne tardez pas avant de consulter un médecin. Celui-ci fera pratiquer des examens d’imagerie afin d’identifier d’éventuelles lésions, et de vous proposer le traitement adéquat. Le plus souvent, le diagnostic du coup du lapin repose sur des radiographies, éventuellement complétées par une IRM. Toutefois, il arrive que des symptômes soient présents sans qu’une lésion soit détectée.
Le traitement du coup du lapin dépend de la présence ou non de lésions, et de la gravité de celles-ci. En l’absence de lésion, il est recommandé de ne pas immobiliser le cou, et de reprendre vos activités habituelles dès que possible. Si besoin, des antalgiques ou des anti-inflammatoires peuvent être prescrits sur une courte durée pour soulager la douleur. Il est à noter que la crainte du mouvement (kinésiophobie) favorise la douleur et les tensions, et peut entraîner des habitudes néfastes. Si vous éprouvez des difficultés ou ressentez des douleurs résiduelles, il peut être bon de consulter un kinésithérapeute, qui pourra vous rassurer et vous aider à reprendre progressivement vos activités grâce à des exercices adaptés.
En présence d’une lésion ligamentaire ou vertébrale, un traitement plus conséquent est entrepris. Ainsi, lorsque le coup du lapin entraîne une entorse cervicale, le port d’un collier cervical (ou minerve) est souvent indiqué afin d’immobiliser le rachis cervical pendant plusieurs semaines. Ce type de dispositif est également indiqué pour le traitement orthopédique des fractures cervicales, sur une durée plus longue. Des séances de rééducation sont prescrites après l’immobilisation, afin d’éviter l’apparition d’une raideur persistante.
La kinésithérapie occupe un rôle clé dans le traitement du coup du lapin. En effet, entreprendre une rééducation dès l’apparition de la douleur permet de soulager les symptômes, de restaurer la mobilité du cou et de prévenir la chronicisation de la douleur.
Pour lutter contre l’enraidissement du cou et de la nuque, le kinésithérapeute effectue des mobilisations douces, souvent complétées par des massages afin de soulager la douleur. La récupération de la mobilité est ensuite obtenue grâce à des mobilisations actives, où le patient apprend à récupérer progressivement l’amplitude du mouvement. Des exercices de renforcement musculaire et de proprioception peuvent également être effectués pour stabiliser la région cervicale, afin de prévenir les traumatismes du cou. Enfin, le kinésithérapeute sensibilise le patient sur l’importance de bouger régulièrement le cou afin d’éviter l’enraidissement ; il pourra notamment lui recommander des exercices à faire régulièrement en dehors des séances. L’un des objectifs de cette rééducation est d’éviter la kinésiophobie, fréquente après un accident, et qui tend à favoriser les douleurs chroniques.
Dans la grande majorité des cas, le coup du lapin n’est pas mortel, et n’entraîne que des lésions mineures. La tétraplégie et la mort sont des conséquences exceptionnellement rares de ce type de traumatisme ; elles se produisent en cas de choc particulièrement violent, lorsqu’une fracture cervicale entraîne une lésion de la moelle épinière.
Cela dépend de la gravité des lésions, de l’intensité des symptômes et de leur impact sur l’activité professionnelle de la personne. Dans un certain nombre de cas, le coup du lapin est bénin et ne requiert aucun arrêt de travail. Cela dit, dans les cas les plus graves, ce traumatisme peut entraîner une inaptitude au travail.
Il est possible de subir un coup du lapin sans accident de voiture, en revanche il s’agit toujours d’un traumatisme. Le coup du lapin peut résulter d’une chute où la tête est violemment projetée, d’une secousse lors d’une activité sportive ou de loisirs, ou d’un mouvement rapide du cou.
Coup du lapin – 3 points à retenir :
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Sources :
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Nous croyons que chaque sportif mérite d’être soigné comme s’il était un sportif de haut niveau, quelque soit son âge, son sport et son niveau.
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