Blessures par type ᐅ Contracture musculaire
La contracture fait partie des douleurs musculaires courantes chez les sportifs. Malgré l’intensité de la douleur, la contracture musculaire n’est généralement pas associée à des lésions des fibres musculaires ; toutefois, elle ne doit pas être ignorée.
Qu’est-ce qu’une contracture musculaire ?
Quelles sont les contractures les plus fréquentes ?
Comment faire la différence entre une contracture, une élongation et une déchirure ?
Comment éviter et soulager les contractures musculaires ?
Nos kinésithérapeutes vous répondent.
On parle de contracture musculaire pour désigner une contraction involontaire, prolongée et généralement douloureuse d’un certain nombre de fibres musculaires. Le plus souvent, ce type de douleur intervient dans le cadre du sport, et signale un dépassement des capacités physiques du muscle sollicité.
La contracture présente quelques points communs avec la crampe ; toutefois, alors qu’une crampe est une contraction musculaire brusque et de courte durée, la contracture peut durer jusqu’à 5 à 10 jours en l’absence de traitement.
Les principaux signes d’une contracture musculaire sont :
Un simple examen clinique suffit à diagnostiquer une contracture : l’étirement passif du muscle et sa contraction contre résistance sont douloureux. Aucun examen complémentaire n’est requis, sauf si le professionnel de santé soupçonne la présence d’une lésion anatomique.
Plusieurs facteurs peuvent influencer la survenue d’une contracture musculaire. Comme mentionné plus haut, il s’agit d’un phénomène principalement lié au sport ; mais une contracture peut aussi se produire dans le cadre d’un métier physique, ou suite à une sur-sollicitation musculaire dans la vie quotidienne.
Le plus souvent, la contracture est le résultat de la contraction réflexe d’un muscle, qui se protège contre un étirement excessif. Elle signale donc que l’effort que vous venez de lui imposer est trop intense ou trop brusque. La fatigue musculaire liée à un entraînement intense est un autre facteur qui favorise les contractures ; d’où l’importance de doser les entraînements, et de ne pas négliger les échauffements.
Par ailleurs, certaines contractures ne sont pas liées à la pratique sportive. C’est le cas notamment du torticolis, qui résulte de la contracture d’un ou de plusieurs muscles du cou. Cette contracture est généralement liée à une mauvaise posture en position assise ou allongée. Les contractures du dos, que l’on retrouve dans les lumbago, sont un autre exemple de contracture musculaire rarement lié à la pratique sportive, mais survenant suite à un effort inhabituel sollicitant les muscles du dos.
Les muscles les plus fréquemment touchés par la contracture musculaire sont ceux des mollets (dans le cadre du sport) et ceux du dos. Cela dit, tous les groupes musculaires impliqués dans le mouvement, la posture ou l’effort physique peuvent potentiellement être concernés. Dans le langage courant, il arrive que le terme “contracture” soit employé comme un équivalent de “tension”, or il s’agit de deux phénomènes bien distincts.
Les muscles du mollet (soléaire et gastrocnémien) sont très sollicités dans la plupart des sports, en particulier la course à pied, les sports collectifs, ainsi que les sports d’explosivité et de saut (athlétisme, volley-ball). Un échauffement insuffisant, une pratique sportive intensive, un manque d’hydratation ou un mouvement inadapté sont autant de facteurs pouvant déclencher une contracture du mollet. Quelques jours de repos sont alors nécessaires pour permettre au muscle de récupérer.
La contracture de la cuisse est une autre douleur musculaire que l’on retrouve surtout dans le monde du sport. Cette contracture peut toucher les ischio-jambiers, situés à l’arrière de la cuisse, ou les quadriceps, situés sur sa partie avant. Si la course à pied et les sports collectifs comme le football en sont de fréquents pourvoyeurs, une contracture à la cuisse peut aussi provenir d’un effort intense à vélo (cyclisme). Outre le surentraînement et le manque d’échauffement, le manque de souplesse de ces muscles est un autre facteur de risque.
La contracture musculaire peut aussi affecter le dos ; c’est précisément le mécanisme du lumbago. Le plus souvent, la contracture du dos résulte d’un traumatisme de la colonne vertébrale, entraînant une contraction réflexe des muscles. Il s’agit donc d’un mécanisme de protection et de compensation. Attention cependant : dans le langage courant, on entend parfois parler de “contracture au dos” pour désigner en réalité une tension musculaire dans cette zone du corps. Très fréquente également, cette atteinte est moins sévère que la contracture, et souvent favorisée par des facteurs comme le stress, la sédentarité ou une mauvaise posture.
Situé dans la partie supérieure du dos et composé de 3 faisceaux musculaires, le trapèze est un muscle fréquemment tendu et contracté. En résultent des douleurs aiguës ou chroniques dans la partie haute du dos, à l’arrière des épaules et jusque dans le cou. Les massages, le renforcement musculaire, la chaleur et la réduction du stress sont recommandés pour atténuer ces tensions, tout comme la correction de la posture. La contracture du trapèze est plus rare, et fait partie des causes possibles du torticolis. Dans ce cas, la douleur est vive, d’apparition brutale, et s’accompagne d’une gêne importante dans la réalisation des mouvements du cou.
Suite à une sur sollicitation ou un étirement excessif du bras, une contracture du biceps peut apparaître. Cette affection se manifeste par une douleur d’intensité variable, localisée dans la partie supérieure du bras. A cause de la douleur, fléchir le bras devient difficile. Une période de “repos” de quelques jours, pendant laquelle vous ne sollicitez pas le bras blessé, est indispensable pour soulager la contracture.
Suite à une sur sollicitation ou un étirement excessif du bras, une contracture du biceps peut apparaître. Cette affection se manifeste par une douleur d’intensité variable, localisée dans la partie supérieure du bras. A cause de la douleur, fléchir le bras devient difficile. Une période de “repos” de quelques jours, pendant laquelle vous ne sollicitez pas le bras blessé, est indispensable pour soulager la contracture.
La contracture, l’élongation et la déchirure (lésions myo aponévrotiques) diffèrent par leurs symptômes, leur gravité et par le mécanisme en cause.
En effet, alors que la l’élongation désigne un étirement excessif des fibres musculaires (sans rupture), la contracture musculaire désigne leur contraction involontaire et prolongée. La lésion musculaire (élongation) est la conséquence d’un effort intense, dépassant la capacité d’élasticité du muscle sollicité ; la contracture est surtout un mécanisme de défense du muscle, qui se contracte pour protéger une zone vulnérable. Cela dit, elle peut aussi se produire suite à un entraînement excessif.
Enfin, alors que la contracture n’est pas une lésion, la lésion myo aponévrotique est une blessure de gravité plus ou moins sévère,
qui se caractérise par la lésion de des fibres qui composent le muscle. Cette blessure survient de manière brutale, et provoque une vive douleur souvent comparée à un coup de poignard. Les mouvements impliquant le muscle blessé deviennent impossibles, ce qui oblige le sportif à cesser l’activité en cours ; un saignement (hématome) est présent. On parle de lésion myo-aponévrotique de grade 0, 1, 2, 3 et 4 , 4 étant le grade correspondant à la rupture musculaire.
Pour soulager une contracture musculaire, la première chose à faire est de stopper tout effort impliquant le muscle douloureux, afin de le mettre au repos. En effet, bien que la contracture ne soit pas en soi une blessure grave, elle constitue un signal d’alerte qui doit être entendu afin d’éviter des lésions plus importantes.
Afin de diminuer la douleur, vous pouvez appliquer de la chaleur sur la zone atteinte, la chaleur étant l’un des meilleurs décontractants musculaires naturels. Pour ce faire, on recommande d’appliquer une bouillotte ou une serviette chaude pendant 15 à 20 minutes, 2 à 3 fois par jour jusqu’à ressentir une amélioration. En complément, masser régulièrement la zone douloureuse est un autre moyen d’obtenir un relâchement. Enfin, dès lors que les symptômes de la contracture ont diminué, vous pouvez étirer doucement et progressivement le muscle atteint, en veillant à ne pas provoquer de douleur.
Si la douleur ne diminue pas malgré ces premières mesures, n’hésitez pas à consulter un kinésithérapeute. En plus de vous aider à soulager la contracture, le kinésithérapeute vous prodiguera des conseils de prévention personnalisés, en particulier dans le cadre de votre pratique sportive, pour éviter que le problème survienne à nouveau.
Voici quelques conseils de prévention essentiels pour éviter les contractures musculaires :
Pour bénéficier d’un accompagnement ciblé et adapté à vos besoins, nous vous conseillons vivement de consulter un kinésithérapeute du sport. Le kiné du sport est le professionnel de santé le mieux placé pour vous aider à progresser dans votre sport favori, tout en prévenant efficacement les contractures musculaires et les autres blessures.
La contracture est un phénomène ponctuel, dont la durée excède rarement 5 à 10 jours. Toutefois, certaines douleurs musculaires peuvent effectivement durer plusieurs mois, ou récidiver régulièrement. C’est le cas notamment du mal de dos, ou encore des douleurs au cou, qui sont fréquentes chez l’adulte. Un tel symptôme présent depuis plus de 3 mois est considéré comme chronique; parlez-en à votre médecin, car des solutions existent !
Pour soulager une tension ou une contracture musculaire, c’est le chaud qu’il faut employer. En effet, l’action vasodilatatrice de la chaleur permet de détendre et de relâcher le muscle contracturé.
Contracture musculaire – 3 points à retenir :
ET MAINTENANT ?
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Sources :
CAREA est le 1er réseau de cabinets de kinésithérapie du sport et balnéothérapie. Nous avons pour mission de fournir à vous, sportifs, les meilleurs services de kinésithérapie et d’ostéopathie pour vous permettre de reprendre votre sport en étant plus fort qu’avant !
Nous croyons que chaque sportif mérite d’être soigné comme s’il était un sportif de haut niveau, quelque soit son âge, son sport et son niveau.
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