Douleur au genou : le syndrome de l’essui-glace

Syndrome de l’essuie-glace Traitements CAREA Kiné Sport Paris

Le genou fait partie des zones corporelles les plus sensibles aux blessures durant l’activité sportive. Les joggers sont les plus à même de développer une blessure au genou puisque 40% des blessures qui surviennent en running touchent le genou. Le syndrome de l’essuie-glace ou la tendinopathie du TFL (tenseur du fascia lata) en fait partie. 

 

Découvrez le traitement du syndrome de l’essuie-glace et la meilleure façon de s’en prémunir avec votre kiné du sport CAREA.

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Sommaire

Qu’est-ce que le syndrome de l’essuie-glace ?

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Le syndrome de l’essuie-glace ou syndrome de la bandelette ilio-tibiale correspond à une inflammation du muscle tenseur du fascia lata, un petit muscle doté d’un long tendon que l’on nomme la “bandelette ilio-tibiale”. Cette bandelette que l’on peut apercevoir sur la face arrière du genou, sous la peau, s’étend de la hanche jusqu’au genou et a pour fonction le renforcement et la stabilisation du compartiment externe du genou. L’appellation de “syndrome de l’essuie-glace” tire son origine du phénomène qui se produit au niveau du genou durant une course à pied : à la manière d’un essuie-glace, la bandelette ilio-tibiale se déplace d’avant en arrière sur la partie externe du tibia. La douleur qui est souvent décrite comme une brûlure ou un blocage au niveau du genou survient lorsque le frottement est important. Elle peut survenir durant la pratique sportive (notamment en course à pied), contraignant les sportifs à cesser leur activité, ou après un entraînement. La douleur est également importante à la flexion du genou. 

Le syndrome de l’essuie-glace est une tendinite du genou fréquente, due à une répétition de microtraumatismes et à une mauvaise quantification du stress mécanique. En effet, les contraintes infligées au genou durant l’activité sportive, notamment durant la course ou le cyclisme sont telles qu’une inflammation du tendon survient. On l’associe également à une faiblesse musculaire au niveau des muscles abducteurs de la hanche.

Quels sont les symptômes du syndrome de l’essuie-glace ?

Le syndrôme de l’essuie-glace se manifeste par divers symptômes dont voici les principaux : 

  • Durant la pratique d’une activité sportive longue et ininterrompue (sortie à vélo ou running) on observe la présence d’une douleur semblable à une brûlure localisée sur le côté du genou
  • Une douleur qui persiste après l’activité sportive, en bougeant la jambe
  • Une sensibilité du côté du genou au toucher
  • Une inflammation du genou comprenant de la chaleur, un gonflement et éventuellement une rougeur sur la partie latérale de celui-ci
  • Une douleur qui s’accentue en montant et en descendant les escaliers et en effectuant les premiers pas de marche au réveil 

 

La caractéristique principale du syndrome de l’essuie-glace est que la douleur apparaît sur le côté du genou et non sur l’ensemble du genou.

Comment diagnostique-t-on le syndrome de l’essuie-glace ?

Il peut arriver que le syndrome de l’essuie-glace se manifeste de façon bilatérale : par exemple, la douleur peut d’abord apparaître sur la partie droite du genou et peu à peu, elle peut être ressentie sur la partie gauche et vice-versa. L’examen clinique par votre kinésithérapeute ou votre médecin servira alors à confirmer le diagnostic suspecté à l’interrogatoire. Le praticien palpe le tendon sur sa face latérale, avec le doigt afin d’atteindre sa partie profonde, au niveau du condyle latéral (la partie osseuse latérale). Il réveille alors la douleur. 

 

Il réalise ensuite deux types de tests que l’on nomme des tests dynamiques :  

1- Le test de Renne : en appuyant sur le genou lésé, le patient effectue des mouvements de flexion/extension dans un angle de 30°.

2- Le test de Noble : on associe la palpation de la partie douloureuse du genou pendant un mouvement de flexion à l’extension passive de celui-ci (le kiné réalise l’extension). Pendant ce test, il peut arriver que l’on entende un bruit de frottement ou un crissement. 

 

L’examen d’imagerie à réaliser afin de confirmer le diagnostic du syndrome de l’essuie-glace est une échographie du genou. Elle permet d’observer des anomalies du tendon telles que son épaississement ou une bursite.

Quel est le traitement du syndrome de l’essuie-glace ?

Le traitement du syndrome de l’essuie glace ou tendinite du fascia lata s’articule autour de deux moyens thérapeutiques :

La rééducation avec un kinésithérapeute

Le traitement de la tendinite du fascia lata nécessite des séances de rééducation avec votre kinésithérapeute du sport CAREA. Ces séances de rééducation comprennent des exercices de renforcement musculaire qui ont pour but la sollicitation progressive de la bandelette ilio-tibiale et la correction d’une éventuelle faiblesse musculaire. Ils doivent pouvoir solliciter la bandelette ilio-tibiale sans accentuer la douleur qui doit être inférieure à 3/10. 

Si vous souffrez du syndrome de l’essuie-glace, voici quelques exercices que vous pourrez réaliser chez vous pour accélérer la guérison de votre genou : 

  • En début de rééducation : des étirements des muscles de la hanche et de la bande ilio-tibiale 
  • Des fentes en avant afin de solliciter la bandelette ilio-tibiale 
  • Des exercices de fessiers avec élastiques pour renforcer les muscles abducteurs de la hanche
  • Des exercices de gainage pour renforcer la sangle abdominale 
  • En fin de rééducation : des sauts pliométriques 

Votre kiné aura également recours à l’une des techniques de physiothérapie suivantes : 

 

En outre, il pourra vous suggérer une combinaison de rééducation en salle et en balnéothérapie, dans l’eau, afin d’accélérer la guérison du genou et de diminuer les douleurs.

Si une bursite est associée au syndrome de l’essuie-glace, votre médecin vous prescrira des infiltrations de corticoïdes pour soulager la douleur au genou.

Le port d’orthèses plantaires ou semelles orthopédiques

Votre médecin ou votre kinésithérapeute peut vous orienter vers un podologue qui vous fera faire des orthèses plantaires après un bilan dynamique sur tapis de course. Les semelles orthopédiques ont pour but de corriger d’éventuels troubles des appuis plantaires à l’origine du syndrome de l’essuie-glace. L’efficacité de ces dispositifs que l’on place dans des chaussures de course à pied n’est appréciable qu’après un délai de 3 semaines. Chez les cyclistes, le podologue analyse le positionnement sur le vélo afin de mettre en lumière une éventuelle anomalie biomécanique qui expliquerait les douleurs au genou.

Le traitement chirurgical

L’intervention chirurgicale du genou est le traitement de dernier recours du syndrome de l’essuie-glace. Elle n’a lieu que si le traitement médical échoue et en présence d’une tendinite du fascia lata qui a évolué durant plusieurs mois sans résultats positifs. 

Nos kinés répondent à vos questions : 

  • Je souffre du syndrome de l’essuie-glace : puis-je faire de la randonnée ? 

La douleur engendrée par le syndrome de l’essuie-glace est variable d’une personne à une autre. Ainsi, si votre douleur au genou apparaît en début d’activité physique, la randonnée est fortement déconseillée sous peine de vous retrouver bloqué(e) en cours de route. Par ailleurs, avant de songer à sortir en randonnée, il faudra vous poser les questions suivantes : à quel moment de l’effort physique mon genou est-il douloureux ? La douleur apparaît-elle en montant une pente ou en la descendant ? Sur un sol caillouteux ou sur un chemin lisse ? Quelle distance puis-je marcher sans avoir mal au genou ? Les réponses à ces questions vous permettront de juger de votre capacité ou de votre incapacité à faire une randonnée avec un syndrome de l’essuie-glace.

  • Combien de séances de rééducation sont nécessaires pour traiter le syndrome de l’essuie-glace ? 

Le nombre de séances de rééducation conseillées pour traiter cette pathologie est de 2 à 3 séances sur 8 à 12 semaines. Votre kinésithérapeute pourra vous conseiller d’effectuer également des séances de rééducation du genou en balnéothérapie. Dans ce cas, vous alternerez des séances de rééducation dans l’eau et des séances en salle (par exemple, 2 séances par semaine en salle et 1 séance en balnéothérapie). 

  • Pourquoi se tourner vers l’ostéopathie lorsque l’on souffre du syndrome de l’essuie-glace ?

En complément de séances de rééducation avec un kinésithérapeute, l’ostéopathie aide à soulager la douleur. En outre, votre ostéopathe du centre CAREA peut détecter et traiter d’éventuels facteurs déclenchants du syndrome de l’essuie-glace tels qu’une mauvaise posture ou certaines anatomiques à l’instar d’un genou arqué.

Comment prévenir le syndrome de l’essuie-glace ?

Penser “quantification du stress mécanique” avant et pendant l’effort

Pour prévenir l’apparition du syndrome de l’essuie-glace, la première démarche est d’apprendre à quantifier votre stress mécanique durant l’effort physique au risque de voir réapparaître cette blessure. 

Pour cela, nous allons vous expliquer brièvement en quoi consiste la quantification du stress mécanique. Le corps humain est constitué de plusieurs types de tissus (tendons, os, cartilages, ligaments et muscles). Durant l’activité physique, ces tissus sont soumis à des contraintes mécaniques que l’on appelle “stress mécanique”. Ces contraintes peuvent être des tensions, des torsions, des compressions…etc. L’intensité de l’activité physique augmente la quantité de stress mécanique. Pour éviter de se blesser, il est important de connaître la quantité d’effort que l’on peut fournir sans se blesser. Avant de démarrer une activité sportive, il convient de connaître son corps et le degré d’intensité de l’activité physique que vous pouvez supporter sans avoir mal durant l’effort ou même après. La douleur ne doit pas dépasser 3/10.

Ne pas oublier les étirements

Prévenir le syndrome de l'essuie-glace - CAREA Paris

Les étirements sont importants pour éviter le syndrome de l’essuie-glace. En plus de prévenir les courbatures, les étirements aident à la détente des muscles et des tendons. Pour cela, il convient d’étirer toute la jambe, des fesses jusqu’aux mollets avant chaque entraînement sportif. 

Hydratez-vous

L’eau est importante pour éviter de vous blesser. En effet, durant un entraînement de sport, les réserves en eau sont absorbées par le corps et les risques de se déshydrater augmentent. Les risques de contracter une blessure et des crampes augmentent lorsque l’on est déshydraté(e).

Choisissez les bonnes chaussures

Il est important de choisir des chaussures adaptées au type de sport que l’on pratique. Ainsi, si vous pratiquez la course à pied, vous devrez choisir des chaussures de running. 

Il convient également de noter que le port de chaussures usées est souvent à l’origine de blessures du membre inférieur, notamment des blessures au genou. Par conséquent, il vous faudra changer de chaussures dès que celles-ci montreront des signes d’usure.

3 points à retenir concernant le syndrome de l’essuie-glace :

  • Le syndrome de l’essuie-glace apparaît souvent suite à la pratique d’une activité physique longue et sans interruption
  • Votre kiné du sport CAREA pourrait vous orienter vers un podologue qui vous fera faire des semelles orthopédiques si un trouble des appuis plantaire est suspecté
  • Il est important de savoir quantifier le stress mécanique afin d’éviter le syndrome de l’essuie-glace

Vous souffrez du syndrome de l’essuie-glace ? Vous pouvez à présent consulter un kiné du sport en accès direct et sans ordonnance. Prenez rendez-vous dès à présent en cliquant ici

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