Blessures par type ᐅ Enthésopathie
L’enthésopathie est une forme fréquente de tendinopathie, dont la cause est mécanique ou inflammatoire. Cette affection douloureuse peut toucher de nombreuses zones du corps comme la hanche, le genou et le tendon d’Achille qui sont particulièrement exposés. Le traitement indiqué dépend de la cause de l’enthésopathie et de sa gravité.
Quelle est la définition de l’enthésopathie ?
Qu’est-ce qu’une enthésopathie calcifiante ?
Quelles sont les localisations les plus fréquentes de cette pathologie ?
En quoi consiste le traitement ?
On répond à toutes vos questions dans les lignes qui suivent.
L’enthésopathie est une pathologie des enthèses, qui sont les zones d’insertion des tendons, ligaments et autres structures fibreuses au niveau de l’os. Les enthèses ont deux rôles principaux : assurer la stabilité de l’articulation, et répartir les forces mécaniques sur l’ensemble de la surface articulaire. Lorsque ces zones de jonctions sont le siège d’une inflammation et/ou de douleurs, on parle d’enthésopathie.
L’enthésopathie admet deux causes principales : une cause inflammatoire et une cause mécanique. Dans le premier cas, l’affection touche généralement plusieurs zones du corps, et se retrouve dans le cas de maladies inflammatoires chroniques comme la spondylarthrite ankylosante. Dans le deuxième cas, la pathologie concerne généralement une seule enthèse, et se produit dans un contexte de contraintes biomécaniques excessives ou d’accident traumatique. Le plus souvent, l’activité sportive de la personne est à l’origine des douleurs ; c’est pourquoi on retrouve fréquemment l’enthésopathie chez les athlètes, et chez les personnes ayant une activité physique intense. Cela dit, la sédentarité et le surpoids font également partie des facteurs mécaniques pouvant favoriser la pathologie.
L’enthésopathie qui est une forme de tendinopathie qui se distingue de la tendinite par sa localisation. En effet, alors que la tendinite désigne l’inflammation du corps du tendon ou de la zone d’attachement entre le muscle et le tendon, l’enthésopathie affecte la structure faisant la jonction entre le tendon et l’os.
L’enthésopathie calcifiante est un type particulier d’enthésopathie, qui se caractérise par la formation de dépôts de phosphate de calcium au niveau de la zone d’insertion des tendons. La formation de calcifications peut être influencée par des facteurs hormonaux, génétiques, métaboliques, ou encore par un défaut de vascularisation ; toutefois, les causes exactes pour lesquelles une enthésopathie devient calcifiante sont encore mal établies. L’enthésopathie calcifiante n’est pas toujours symptomatique. Dans la majorité des cas, elle évolue spontanément vers une résorption des calcifications en 3 à 5 ans.
Lorsqu’elle n’est pas causée par une inflammation chronique de l’organisme, l’enthésopathie touche la zone du corps la plus sollicitée par la personne. Les articulations de la hanche, du genou et de la cheville sont fréquemment touchées par ce type d’atteinte, particulièrement chez les sportifs.
L’enthésopathie de la hanche (enthésopathie iliaque) se retrouve principalement chez les femmes sportives, en particulier dans des activités comme la course à pied et la danse. Chez ces personnes, la pathologie est liée à des micro-traumatismes répétés de la hanche, affectant le tractus ilio-tibial. Il peut aussi s’agir d’une enthésopathie du moyen fessier, qui se manifeste par une douleur sur le côté de la hanche. Outre les sportives, les femmes âgées sont une autre population fréquemment concernée par l’enthésopathie de la hanche, qui requiert souvent des séances de kinésithérapie pour adapter l’activité sportive et pouvoir marcher sans douleur.
L’enthésopathie du genou est généralement patellaire, ou rotulienne. Elle concerne le tendon patellaire, qui prend naissance au niveau de la rotule et se termine sur la tubérosité tibiale. Comme la plupart des tendinopathies du genou, cette pathologie se retrouve principalement chez les sportifs qui pratiquent un sport d’impulsion, comme le basketball ou le volleyball. L’âge, les particularités anatomiques du membre inférieur et la technique de saut du sportif peuvent influencer sa survenue. Au niveau du genou, l’enthésopathie peut aussi concerner la bandelette ilio-tibiale ; dans ce cas, elle se manifeste par une douleur latérale du genou.
L’enthésopathie du tendon d’Achille (enthésopathie achilléenne) est localisée au niveau de l’insertion du tendon d’Achille, dans la partie postérieure du calcanéum. La douleur est ressentie lors de la marche, à l’arrière du talon, et le traitement peut nécessiter le port de semelles orthopédiques.. L’enthésopathie achilléenne est le résultat d’une sollicitation excessive du tendon d’Achille, c’est pourquoi on la rencontre fréquemment chez les athlètes, mais aussi chez les personnes en surpoids.
Dans la plupart des cas, l’enthésopathie du coude est d’origine mécanique, liée à une activité sportive comme le tennis ou les sports de lancer comme le lancer de javelots. Le vieillissement des enthèses et des tendons peut également favoriser sa survenue, c’est pourquoi on peut retrouver l’enthésopathie du coude chez les personnes âgées. La kinésithérapie fait partie intégrante du traitement, et peut comprendre des séances d’ondes de choc pour accélérer la guérison des tendons du coude.
L’enthésopathie de l’épaule est fréquente, et s’accompagne souvent de calcifications. La pathologie est localisée au niveau de l’insertion des tendons de la coiffe des rotateurs, et se rencontre généralement chez des sujets âgés. Cette affection est souvent reconnue comme maladie professionnelle ; en effet, elle peut également être liée à des gestes répétitifs de l’épaule dans le cadre du métier de l’individu. La kinésithérapie, les anti-inflammatoires, les injections de corticoïdes et dans certains cas la chirurgie de la coiffe des rotateurs font partie du traitement de l’enthésopathie calcifiante de l’épaule.
L’enthésopathie des adducteurs est une cause possible de douleur inguinale ou pubienne, une plainte fréquente chez les sportifs. On la rencontre fréquemment dans les sports asymétriques comme le football, où les deux membres inférieurs sont soumis à des contraintes différentes. En effet, cette asymétrie se traduit par un déséquilibre permanent du bassin, pouvant favoriser les pathologies des adducteurs. Si le diagnostic confirme une enthésopathie des adducteurs, la rééducation est indispensable pour reprendre le sport en toute sécurité.
L’enthésopathie se manifeste principalement par une douleur au niveau de l’enthèse concernée. La zone douloureuse est sensible au toucher, et peut apparaître gonflée si l’atteinte est inflammatoire. En cas d’enthésopathie d’origine mécanique, la douleur se manifeste à l’effort, lorsque la zone atteinte est sollicitée ; ainsi, pour les enthésopathies touchant le membre inférieur, la marche et la course sont souvent douloureuses. En général, les symptômes sont d’apparition progressive, bien que l’enthésopathie puisse aussi faire suite à un traumatisme sportif.
Le traitement de l’enthésopathie dépend de la localisation de l’atteinte, de sa sévérité et de sa cause. Une modification des activités est généralement nécessaire, afin de limiter ou d’adapter les mouvements responsables de la pathologie ; l’accompagnement en kinésithérapie est donc fréquemment indiqué, ce qui permet également d’entamer un programme de rééducation pour renforcer et stabiliser la zone douloureuse. Dans certains cas, l’enthésopathie peut justifier un repos adaptés de travail ou des activités sportives pour favoriser la guérison.
En parallèle, des anti-inflammatoires non stéroïdiens et des antalgiques sont généralement prescrits pour soulager la douleur. La prise de ces médicaments ne doit pas excéder 7 à 10 jours. Si l’enthésopathie est liée à une pathologie sous-jacente comme la spondylarthrite rhumatoïde, un traitement de fond est généralement administré. Enfin, en présence d’une douleur intense ou persistante, des injections de corticoïdes peuvent être réalisées ; notez que ce traitement ne doit pas être employé de manière répétée, au risque d’affaiblir les tissus.
Des traitements complémentaires peuvent être indiqués dans certains cas spécifiques : ainsi la thérapie par ondes de choc peut être utilisée pour soulager la douleur et stimuler la guérison dans les cas résistants ; des attelles ou des semelles orthopédiques peuvent aussi être prescrites pour soulager temporairement la zone.
De nombreuses études ont montré l’intérêt de la kinésithérapie pour soulager la douleur, améliorer les capacités fonctionnelles et améliorer l’amplitude de mouvement des patients atteints de pathologies tendineuses, ce qui inclut l’enthésopathie. Ces conclusions sont valables pour un large éventail de zones, incluant l’épaule, le coude, la hanche, le genou et le tendon d’Achille.
Le traitement kiné de l’enthésopathie s’adapte à la zone traitée ainsi qu’aux objectifs du patient. En effet, les patients sportifs se font souvent accompagner sur un temps long pour se réadapter à l’effort, et reprendre leur activité avec un minimum de risque. Les techniques de rééducation employées sont les suivantes :
En parallèle, le kinésithérapeute émet des recommandations personnalisées sur l’adaptation de l’activité du patient. En effet, il peut être nécessaire d’éviter temporairement certains gestes quotidiens ou sportifs pour favoriser la guérison. Tout au long de la rééducation, le kinésithérapeute ajuste les exercices proposés de manière à retrouver progressivement une fonction optimale.
La différence entre la tendinite et l’enthésopathie tient principalement à leur localisation. En effet, alors que la tendinite est une inflammation du corps du tendon, l’enthésopathie est une inflammation de l’enthèse, c’est-à-dire de la zone où le tendon, le ligament et les autres structures fibreuses s’insèrent au niveau de l’os.
Toutes les enthésopathies ne sont pas liées à la spondylarthrite ankylosante. En revanche, la spondylarthrite est une maladie inflammatoire chronique qui peut se manifester par l’inflammation des enthèses. L’enthésopathie est donc une manifestation possible de la spondylarthrite ankylosante ; dans ce cas, les douleurs sont souvent diffuses, ressenties dans plusieurs zones du corps simultanément.
Enthésopathie – 3 points à retenir :
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